Keep the head high and say or head down and shut up !

Les premiers rayons de soleil firent leur apparition au delà de l’horizon sableux et aussitôt, le thermomètre extérieur implosa. Une nouvelle journée à Las Vegas sous un soleil de plomb. Aux abords des casinos se trouvaient les derniers fêtards qui dessoûlaient à peine tandis que ce mêlait à eux, un flot de clients prêt à dépenser leur petite fortune.
Quelques étages au dessus des salles de jeux et plus exactement dans une des nombreuses suites, se trouvait un jeune homme réputé pour être un objecteur de conscience. Ce n’était autre qu’Owen Evans. Recouvert jusqu’à la taille d’un drap blanc, le jeune homme en question prenait graduellement conscience de son réveil, sa tête lui faisait un mal de chien et il n’arrivait toujours pas à deviner la raison de la présence à côté de lui. Doucement il ouvrit les paupières et fut aussitôt surpris par l’éclat de la pièce; les rideaux n’étaient pas tirés et le soleil était déjà au zénith. Peu à peu, les images de la nuit dernière lui revenait en tête et plus encore lorsqu’il aperçut une bouteille de champagne au pied du lit. Veillant à ne pas trop bouger, Owen inclina légèrement la tête pour voir le visage de la jeune femme qui dormait paisiblement à côté de lui mais pour ce qui était de lui donner un nom, cela se révélait impossible. Comme à peu près toutes les fois où il se réveillait dans une chambre qui n’était pas la sienne. Se redressant doucement, il embrassa la pièce d’un regard circulaire pour tâcher de repérer tous ses vêtements. Sa recherche finit, il se leva enfin et enfila ses vêtements le plus rapidement et le plus silencieusement possible. Owen avait horreur de justifier son départ lorsqu’une de ses conquêtes le surprenait en train de se rhabiller. Peu lui importait de savoir qu’il pouvait les faire souffrir, pour lui ce n’était que des soirées bien arrosées avec leur suite logique. Rien de plus, rien de moins. Un coup d’oeil au réveil lui fit prendre peur. Il avait complètement oublié qu’il travaillait ce jour là, d’ailleurs il n’était même plus sûr de l’heure exact de son service. Pour l’instant, tout ce qu’il savait était que sa tête tournait et la seule vu de la bouteille de champagne posée à même le sol lui retournait l’estomac. En règle générale, il faisait beaucoup d’excès pour ce qui était des doses d’alcool - sa paye passait dans les soirées de ce genre - et le lendemain, il en payait le prix fort.
Une fois sortit de la suite, Owen du marcher jusqu’au bout du couloir pour savoir à quel étage il se trouvait. Devant la porte de l'ascenseur, il tâtait les poches de son jean à la recherche du pass de sa chambre avec le mauvais pressentiment de l’avoir oublié dans cette fameuse chambre. Heureusement pour lui, un agent de la sécurité passait par là et il put lui demander de lui ouvrir son studio sans avoir à donner une quelconque explication car le type en question le connaissait vaguement. S’ensuivit une course contre la montre. Owen se dirigea tout d’abord vers la salle de bain où il rangeait soigneusement les comprimés pour le mal de tête puis il prit une douche froide histoire de se remettre les idées en place. A dire vrai, il n’avait pas la conscience tranquille. Loin de lui l’idée de se soucier de la réaction qu’aurait sa relation d’un soir en remarquant qu’il s’était sauvé aussi vite qu’il l’avait charmé. Non, ce qui le préoccupait était le fait que son état n’était pas vraiment compatible avec sa couverture de croupier où il devait sans cesse se montrer souriant et serviable. Rien que le fait de savoir qu’il allait se rendre au milieu des machines à sous et des clients en général le faisait se sentir encore plus mal. Il n’y avait rien de pire pour perpétuer un mal de tête. En plus de ça, si son supérieur hiérarchique était amené à apprendre qu’il passait plus de temps à faire la fête qu’à mener son enquête, il ne tarderait pas à rendre le tablier. Cependant, il avait déjà un dossier bien remplit dans un coin de son studio avec certains éléments dont il n’avait mentionné l’existence à quiconque. Délibérément bien entendu. Vêtu du complet imposé par le règlement du casino, Owen ne tarda pas plus longtemps et se rendit rapidement aux tables de black-jack. Inutile de préciser que son retard ne passa pas inaperçu et le croupier qui bossait avant lui l’habilla carrément pour l’hiver. Ce n’était pas son premier retard et cela commençait à être très mal vu. Se forçant à faire bonne figure, le jeune homme ne répondit rien mais maudit mentalement son homologue. Après quoi, il débuta son service avec un regret certain. Courtney n’était pas là pour lui tenir compagnie et il commençait à trouver le temps drôlement long.
Environ une heure plus tard, de nouveaux prirent place à la table et commencèrent à jouer. Seules leurs apparences suffisaient à Owen pour se dire que c’était de sales types. De nouveaux riches qui pensaient le devenir encore plus à l’issue de la partie, méprisant tout et tous, lui y comprit. Bien malgré lui, le ton monta de suite lorsqu’un des joueurs le surprit à les regarder méchamment. Bientôt, la dispute couvrit le bruit des machines à sous et une petite foule vint voir de quoi il était question jusqu’à ce que des agents de la sécurité n’interviennent. La partie reprit alors mais avec un autre croupier. En ce qui le concernait, Owen recevait un sévère avertissement et affichait pour la toute première fois, tête basse.

9h00, Courtney se réveilla doucement, le réveille qui normalement devait sonner à 7h00 était éteints. Courtney était donc en retard pourtant elle ne se pressait pas car elle savait que c’était une de ces journées où elle allait rester avec son cul sur une chaise à jouer sur l’ordinateur. Adam dormait encore paisiblement. Court’ ne passa par la cuisine comparée à d’habitude, elle alla directement dans son dressing, la chaleur était étouffante, elle opta alors pour une minijupe en jean et un tee-shirt marron. Après avoir choisit sa tenue, elle avanca le longs du couloirs avant d’entrée dans la salle de bain, ses affaires posé soigneusement sur le coin du lavabo, elle entra dans la douche avant d’y sortir 10 minutes après. Elle s’habilla, avant de quitter la maison, elle fît un tour dans son dressing afin de prendre une tenue de rechange. Pas facile de courir après quelqu’un en minijupe. Un jogging et une paire de basket qu’elle mit dans un sac plastique. Court’ pris son sac à mains, son arme ainsi que son insigne. Une fois devant sa voiture, elle posa le sac plastique dans le coffre et monta dans la voiture.
30 minutes après, sa voiture se gara dans le souterrain du commissariat. Comme par habitude, après avoir poser les deux pieds sur le béton du parking, elle rangea son arme dans l’étui accrocher à sa ceinture, elle y accrocha son insigne. Courtney se pressa afin d’atteindre l’ascenseur avant que la porte se referme, malheureusement pour elle, une fois rentrée dans l’ascenseur elle se rendit compte que les deux policier mâle déjà présent la matait sans arrêt. Court’ pouvait très bien s’énerver mais elle n’avait pas que ça à faire, ce n’était que deux policier en civile et en plus le faite que deux hommes la regarde flattait son ego. Courtney sortit de l’ascenseur bien avant elle. Elle avanca entre les bureaux afin de se rendre aux bureau du patron qui était en charge de l’affaire Salamandra et c’était aussi lui qui donnait les autres petits boulot. Avant d’y arriver, elle posa son sac sur son bureau, les paravents du bureau du chef étaient fermés. Courtney arriva toute souriante devant la porte mais avant de frapper les écouta la conversation, elle apprit que la personne presente avec le patron devait aller chercher le rapport d’Owen sur sa mission d’infiltration, elle n’était même pas au courant qu’il avait une mission mais elle devait par tous les moyens avoir ce rapport entre ses mains. Après les 20 minutes a convaincre la personne de rentrer chez elle pour profiter de ses enfants, elle attrapa son sac et fila au casino.
Plus aucune place dans le parking public ni dans les rues avoisinantes. Court’ fouilla dans son sac et sortit sa carte pour le parking privée, seulement réservé à la famille Salamandra, elle y avait le droit pour plusieurs raison, son père ancien bras droit de Salvator, son petit ami et car elle travaille pour la famille Salamandra. Elle entra dans la parking, presque vide, une fois garer. Elle rangea son arme et son insigne dans son sac et prit l’ascenseur pour avoir accès au casino à la recherche d’Owen. Avant de commencer sa recherche, elle passa par le hall afin de prévenir la famille qu’elle était sous couverture pour que personne ne fasse une gaffe. Court’ avanca ensuite entre la foule et vue Owen, elle arriva à côté de lui en souriant et en même temps, elle fessait semblant d’admirer le casino, qu’elle connaissait en faite par cœur.

« Coucou ! »

Suite à cette échauffourée qui eut pour effet d’attiser la curiosité de tous les clients se trouvant à proximité des tables de black-jack, Owen fut suspendu par son supérieur pour une petite demi heure. Le temps jugé nécessaire pour qu’il cesse d’injurier les joueurs, en bref qu’il se comporte normalement avec la diplomatie exigée. Une tâche pas vraiment aisée pour quelqu’un d’aussi impulsif que lui. Faisant profil bas devant son supérieur, Owen l’écoutait cependant d’une seule oreille. Il n’avait jamais supporté qu’on lui donne des ordres ni qu’on lui fasse la morale et aujourd’hui, ce n’était pas prêt de changer.
La demi heure devant lui, Owen décida de se rendre au bar le plus proche pour demander un verre d’eau ainsi qu’un comprimé pour le mal de tête si les serveurs arrivaient à lui trouver ça. D’ailleurs, il en profita pour poursuivre la discussion avec eux car pas plus tard que la veille, il avait passé la soirée ici et cette dernière était marquée par quelques trous noirs alors il posait quelques questions pour combler les vides et se situer la fille avec laquelle il avait passé la nuit.
Sa mission d’infiltration était pour le moment reléguait en arrière plan alors même qu’il devait dresser un compte rendu de ses journées au poste de police. Généralement, cela se faisait par téléphone pour éviter d’éveiller les soupçons en s’y prenant autrement.
Accoudé au bar, la tête posé sur la paume de sa main, Owen sentait son portable vibrer dans sa poche et n’avait pas besoin de vérifier l’écran pour savoir que ce n’était autre que l’inspecteur en chef. Depuis le premier jour, Owen le faisait tourner en bourrique, à ne pas le tenir au courant comme il le faudrait, à multiplier les excès et à jouer avec le feu à certains moments. Tout cela constituait nombre de griefs que l’inspecteur pouvait émettre à son sujet mais son tempérament lui avait tout de même permis de bien s’intégrer dans le personnel et à établir de bonnes relations qui pour la plupart - débouchées sur nombre d’informations. De cette façon, personne ne pouvait avoir de doute à son encontre ni d’interrogation quant à sa véritable venue ici. Par simple précaution, Owen gardait la totalité de ses documents et autres dossiers dans un coin de son studio et ne faxait que certains papiers au QG comme il aimait à l’appeler. Loin de lui l’idée de retourner sa veste mais malgré lui, il ressentait le besoin de protéger certaines personnes. Infiltrer un tel empire - parce que ça en était véritablement un - n’était pas aussi simple en pratique; notamment en ce qui concernait le rapport aux autres. D’une certaine manière, beaucoup de monde se retrouvait impliqué dans l’affaire Salamandra mais quelque uns n’y pouvaient rien et ne méritaient pas un tel acharnement judiciaire. Pour faire bonne figure et éviter toutes suspicions, la police de la ville chargée les médias locaux de garder un oeil sur l’affaire et de publier quelques articles pour montrer que les inspecteurs comptaient aller jusqu’au bout. Et ce dans le but d’entretenir un climat de tension.
Toujours assis à la même place, Owen pouvait entrevoir les gros titres du journal que tenait un client assis non lui de lui. Conscient qu’il y avait des caméras de surveillance partout, il préféra ne pas se lever pour aller chercher son propre exemplaire pour satisfaire sa curiosité. Mieux valait ne pas dévoiler sa curiosité sur cette affaire si l’on souhaitait ne pas avoir d’ennuis.
Perdu dans ses pensées, Owen fut surpris par la serveuse qui revenait vers lui pour lui signifier qu’elle n’avait pu trouver de comprimé. Lui adressant un sourire, il l’assura que ce n’était pas grave et s’éclipsa du bar après avoir jeté un coup d’oeil à sa montre. Il lui restait quelques minutes de répit mais avec la foule qui se pressait dans la grande salle, Owen préférait se rendre de suite aux tables et éviter un nouveau retard. Jouant quelques fois des coudes lorsque ses ‘pardon’ et ‘excusez-moi’ ne fonctionnaient pas, le jeune homme s’arrêta net en entendant une voix familière. Il n’eut qu’à tourner la tête pour avoir confirmation que c’était bel et bien Courtney. Aussitôt, il retrouva le sourire.

“ Salut toi ! ”

Sa couverture n’étant pas géniale, Owen s’ennuyait ferme aux tables de jeux et comptait toujours sur son amie pour parler de tout et de rien. Autant dire que lorsqu’il se cognait un croupier refusant toute discussion, il avait envie de tout abandonner. Mais soit.

“ Dis-moi, tu n’aurais pas une aspirine dans ton sac ?! ”

Se doutant que comme les autres femmes, Courtney transportait un peu de tout dans son sac, Owen se lança pour le demander mais cette question anodine n’échapperait pas à quelques interrogations. Souvent il lui posait la question d’ailleurs et maintenant elle savait très bien que si il en avait besoin, c’est qu’il avait passé une soirée bien arrosée !

Par chance, Courtney avait toujours un ou deux comprimés d’aspirine dans son sac, jongler avec deux identités n’étaient pas tous les jours faciles et quelque fois sa journée se finissait par une horrible migraine. Courtney avait beau connaître les lieux par cœur, les endroits où étaient placés les caméras lui était inconnu, elle leva donc la tête et regarda une caméra, ce qui n’était pas vraiment discret mais elle ne risquait rien. Courtney approcha sa tête vers l’oreille d’Owen, tout en regardant la caméra.

« On devrait aller dans un endroit sans caméra. »

Courtney disait ça car elle voulait préserver l’identité d’Owen, une personne de la famille qui serait au courant du double jeu de Court’ pourrait très bien faire le rapprochement et ensuite faire passer un très mauvais quart d’heure à Owen. Ce que Court’ ne voulait pas, elle c’était attachée à lui à force de passer du temps en sa compagnie et puis si Owen était découvert l’hypothèse d’une taupe dans la police serait peut-être à envisagé. Court’ regarda ensuite discrètement autour d’elle tout en espérant qu’Owen ne voit rien. Elle était assez mal à l’aise mais pour l’instant Owen ne lui avait pas posé de question embarrassante comme «qu’est ce que tu fait là » ou «tu t’es garé où ? Il n’y a plus aucune place de libre » ou alors une phrase du genre «pars, tu risque de tout gâcher... » Malgré l’entrée libre, les visages des visiteurs étaient analysés dans la salle de sécurité, au dernier étage. Vous savez la salle avec les immenses télés partout. Pour le bien d’Owen, elle ne devait pas trop se montrer avec lui et si possible partout au plus vite où allez voir ensuite Trey ou Liam.
Courtney connaissait un lieu caché, un endroit où aucune caméra pouvait y accéder, en plus peu de personnes passaient par-là malheureusement, elle ne pouvait pas y emmener Owen car normalement, elle ne connaissait pas le casino. Court’ en avait un peu marre de jouer la fille qui ne sait soit disant rien mais qui en faite en connaissait bien plus que les personnes qui se trouvaient sur l’affaire. En plus, elle était toujours stressée, elle pouvait dire une chose qui pourrait lui valoir beaucoup de choses. Si Court’ avait eu un droit sur l’affaires à ce moment, elle l’aurait emmener dans l’escalier réservé aux personnels, très peu utiliser car le personnel utilise l’ascenseur mais d’un côté, Court’ avait besoin du rapport d’Owen, prendre l’ascenseur était très risquer surtout qu’il y avait des caméras dans l’ascenseur.

« J’ai quelque chose à te demander. »

Court’ parlait bien sûr du rapport, elle attendait qu’il lui donne le rapport pour lui donné l’aspirine. Courtney regarda quand même dans son sac pour voir si elle ne les avait pas oubliés chez elles. Elle changea la place de la boite, a la place de la laissé dans la grande poche où se trouvait, ses clefs, son insigne, son arme, son passe pour le parking privée... Elle mit la boite dans la poche avant, plus facile et moins dangereux pour elle. Quelle réaction pourrait avoir Owen, en voyant que Court’ avait la pass d’un parking privé qui même lui infiltrés n’avait pas le droits ? Court’ un peu tête en l’air n’avait pas vraiment fait attention, croyant avoir changer le pass de place.

Contrairement à la normale, son amie ne semblait pas aussi à l’aise ni aussi confiante. Aucune idée ne lui vint en tête pour se donner une raison et malgré les interrogations que le faux croupier pouvait nourrir, il préférait ne pas la brusquer en les formulant à voix haute. Peut-être que Courtney lui parlerait d’une chose en particulier et à ce moment là, il pourrait lui faire part de ses interrogations. Pour l’instant, Owen privilégiait la carte de l’indifférence vis à vis de son attitude. Certes, ils ne se connaissaient pas depuis très longtemps mais assez selon lui, pour qu’il soit en droit de s’inquiéter pour elle; en bref de se faire du souci pour une personne qu’il considérait comme une amie. Cela dit, Owen était loin de ses considérations lorsqu’elle reprit la parole. En règle générale, la jeune femme prenait un malin plaisir à le provoquer et lui-même ripostait difficilement. Alors devant une telle affirmation, il ne put réprimer un sourire entendu et adopter un air faussement charmé.

“ Déjà ?! Je ne te savais pas aussi entreprenante ! ”

Entre simple provocation et acte, le fossé était parfois bien maigre. Combien de fois Courtney l’avait-elle provoqué pour finalement en rester là ? Evidemment, Owen ne lui était pas insensible et c’est probablement pour cette raison qu’elle le faisait languir sans lui laisser entrevoir un quelconque espoir ou autre. Ce dernier était assurément trop naïf ou alors trop gentil pour s’apercevoir qu’à chaque cas de figure, il laissait filtrer une information - quelle qu’elle soit - sur l’affaire la plus importante actuellement. Non, lui essayait juste de comprendre les raisons de son comportement si il avait raison d’agir comme il le faisait et si oui ou non il avait raison quant à savoir si elle avait déjà quelqu’un. Après tout, le jeune homme pouvait très bien arguer que c’était une amie à elle; il ne connaissait que très peu de choses sur son compte. Toutefois, il appréciait et respectait cette part de mystère.
Avec cette réponse, Owen souhaitait juste la taquiner un peu et lui arracher un petit sourire. Dans le même temps, il la suivit silencieusement en direction d’un endroit où la fréquentation était quasi-inexistante. D’ailleurs, en constatant ce détail particulier, il fronça les sourcils tout en se demandant de quelle façon elle pouvait se diriger aussi facilement dans l’enceinte du casino. Qui plus est, dans un endroit sans aucune caméra. Impensable pour un casino de cette envergure et pourtant ! S’adossant contre un mur, Owen resta totalement silencieux tant il était perdu dans ses pensées. Malgré son mal de tête, un flot de questions concernant son interlocutrice se bousculaient dans son esprit. Depuis quelques temps déjà, il restait perplexe face à son attitude et aujourd’hui plus encore. L’entendant farfouiller dans son sac, le jeune homme inclina la tête et aperçu - avec toute la surprise possible - que Courtney était en possession d’un pass bien particulier. Le véritable sésame pour conducteur invétéré. Aussitôt, il détourna la tête et reporta négligemment son attention sur la foule qui se pressait en face d’eux. Conscient qu’il n’était pas un policier exemplaire, Owen était toutefois sûr que tous les moyens possibles leurs étaient donnés pour mener à bien leur enquête et si pass il y avait alors lui aussi aurait dû y avoir droit. La question était de savoir par quel mystère ce dernier avait atterrit dans son sac. Le jeune homme hésitait à lui poser directement la question pour la prendre au dépourvu. Mais les doutes qu’il était en train de fonder lui paraissait si peu rationnels qu’il pensait que l’explication était toute logique.
Arquant un sourcil suite à sa nouvelle remarque, Owen resta quelques secondes silencieux. Tellement perdu dans les méandres de ses doutes, ce dernier ne pensait vraiment plus à rien et lui demanda avec toute l’ignorance possible.

“ Euh .. oui, qu’est ce que c’est ? ”

Sa curiosité se révélant finalement beaucoup trop intense pour décider de la satisfaire plus tard, Owen prit une grande inspiration - son regard toujours posé sur la foule en face - et se tourna enfin vers Courtney; affichant alors une expression grave - celle qu’il adoptait lors des interrogatoires - et une détermination telle que ses yeux noisettes n’avaient plus la même signification qu’en temps normal.

“ Moi aussi .. - Insistant lourdement sur les deux premiers mots, il plongea son regard dans le sien et laissa s’écouler quelques secondes avant de poursuivre sur un ton de voix différent. - .. j’aurai une question à te poser .. ”

" Ta encore beaucoup de chose à découvrir sur moi ! "

Effectivement, la belle blonde, c’était crée une nouvelle vie pour son emploie dans la police. Owen ne savait en faite pas grand chose sur elle et se qu’il croyait connaître n’était que des mensonges crée de toute pièce par Court’. Ce n’était pas qu’elle voulait lui mentir, mais si elle disait que son père était l’ancien bras droit de Salvator, je ne pense pas que la police l’aurait prit ou alors comme taupe et elle ne pouvait pas ce le permettre. Court’ appréhendait le moment où Owen allait tout découvrir car elle savait qu’il était extrêmement intelligent et que le petit jeu de Court’ n’allait pas durer 10 ans de plus. A partir d’un moment, elle voudra crée une famille et soit disant célibataire, ce n’était maintenant pas possible. A 26 ans, elle n’allait pas attendre d’avoir 35 ans pour avoir son premier enfant surtout qu’Adam n’allait sûrement pas attendre autant de temps. Il avait déjà dû mal à vivre le faite que Court’ soit une taupe alors si en plus, elle le privait d’avoir une famille, de sa marier, le couple n’allait pas tenir longtemps. Court’ avait déjà voulu tout avouer à Owen, elle ne savait pas s’il allait faire comme si de rien n’était ou alors tout avouer. Elle préférait donc se taire et continuer son petit jeu. Court’ sentait quelque fois qu’Owen se posait des questions et elle n’aimait pas ça, elle essayait à chaque fois de changer de sujet ce qui était encore plus suspect.

"

Au faite, elle s’appelle comment "?

Court’ parlait bien sûr, de la charmante demoiselle qui avait partager la nuit avec Owen. Elle était habitué au lendemain de soiré avec Owen, elle savait très bien si il avait finit la nuit seul ou accompagné, sans doute grâce à son instant féminin ou les caméras... Bref, après avoir traversé l’immense pièce, elle arriva avec Owen dans un endroit sans caméra. Court regarda Owen puis, autour d’elle. Sa ne suffisait pas de sa cacher des caméras, il fallait aussi se cacher de la famille, plus dûr que de trouver un endroit sans caméra. Court’ décida de sa calmer pour ne pas éveillé des soupçons chez Owen ce qui était peut-être déjà fait depuis longtemps.

" J’ai besoin de ton rapport. "

En faite, c’était normalement une autre personne qui devait s’en charger mais Court’ avait réussit à convaincre la personne, qu’elle devait rentrer pour voir sa famille. Une chose que Court’ avait aussi besoin, voir Adam et son père mais comme tout policier elle devait mettre sa vie de famille de côté. Déjà qu’elle n’avait pas eu de famille pendant quelque temps, et maintenant qu’elle en avait une, elle devait s’en priver. Court’, fouilla dans son sac, le petit paquet contenant les comprimés avait glisser au fond. Court’ vu que son pass avait disparut, elle bouga les objets qui était dans son sac. Court’ eu peur d’avoir perdu son pass, en plus dessus ce trouvait son nom, son prénom, son adresse... En le perdant, son double jeu allait prendre fin et sans un happy end. Puis Owen venue couper la recherche de Court’. Elle leva la tête avec un jolie et faux sourire.

" Heu... oui vas y j’écoute ! "

Court’ trouva les comprimés dans la grande poche de son sac à mains, elle croyait les avoirs changés de place. Elle tendit alors les comprimés à Owen et ouvra la petite pochette ou elle trouva le pass. A ce moment précis, Court’ espérait qu’Owen n’ait rien vue.